Les inventaires et les pointages sont indispensables pour cerner au mieux les billets ayant circulé mais non rentrés à la BDF ainsi que ceux imprimés mais non mis en circulation. Cependant, il faut qu’ils soient fiables afin de ne pas fausser les résultats.

Pour les billets français, nous avons 2 sites internet principaux et un site d’archives qui peuvent jouer le même rôle à savoir, cerner l’indice de rareté d’un billet : fayette-edition.com (rubrique « inventaire des billets rares » -19ème, 20ème siècle et Trésor-), kajacques.fr (rubrique « pointages » -billets du 20ème siècle-) et cgb.fr (rubrique « archives » -billets vendus 19ème, 20ème siècle et Trésor-). Ces 3 sites sont différents dans leur conception et ne répondent pas aux mêmes critères de sélection.

Exemple : pour le 5000 F VICTOIRE -Type 1934 - impression à plat

Site kajacques

(Extrait de la causerie rédigée par Yves JEREMIE)

Cette causerie n'a pu être présentée lors de notre réunion de mai ; la Maison des Associations de Chamalières ayant été fermée en raison des mesures gouvernementales prises face au covid-19. Cette causerie sera évoquée lors d'une prochaine réunion.

En France, de François 1^er découvrant cette pratique durant ses campagnes d’Italie et l'implantant dans son royaume pour renflouer le Trésor royal aux années 1931 -1933 avec les « Gueules Cassées » et les autres associations de victimes de guerre qui lancent une souscription nationale avec tombola. Puis l'Etat qui crée la Loterie Nationale. Et le 10 juillet 1975, le 1^er ministre J. CHIRAC signe le décret de création du LOTO qui devient la Française des jeux en 2009 et privatisée en novembre 2019.

Plusieurs modèles de billets dont les premiers en 1933 imprimés sur papier filigrané fourni par la BDF, celui utilisé pour la fabrication du 5 francs - Type 1917. . Pour nous collectionneurs de billets de banque, les billets de Loterie présentent des éléments en commun (même graveur, signes de sécurité). Fruit du hasard, les gains billets de Loterie se transforment en billets...de banque".

(Extrait de la causerie rédigée par Henri RODDE)

Cette causerie n'a pu être présentée lors de notre réunion d'avril ; la Maison des Associations de Chamalières ayant été fermée en raison des mesures gouvernementales prises face au covid-19. Cette causerie sera évoquée lors d'une prochaine réunion.

Les premiers Européens à s’être aventurés sur la côte Atlantique du Canada et des États-Unis, furent les Vikings en l’an 1000. Quelques siècles plus tard, mandatés par le Roi FRANÇOIS 1er, les navigateurs G. VERRAZZANO en 1534 et Jacques CARTIER en 1535 explorèrent ces mêmes rivages. Le premier fonda la ville de Nouvelle-Angoulême (New-York), le second conquit les terres canadiennes au nom du roi de France.

Dès 1608, c'est le début de la colonisation et en 1685, la monnaie métallique devint papier sous forme de cartes à jouer. Certaines avec un personnage au verso valaient 100 £, 50 £. D'autres sans personnage et entière avaient pour valeur 4 £ ; une demie carte valait 2 £ ; un 1/4 de carte valait 15 sols.

En 1714, l’on évalue à 2 millions de £ivres tournois la valeur des cartes en circulation, pour une population de 20 000 habitants.

100 £

50 £

40 £

(Extrait de la causerie rédigée par Jean-Pierre LABRUYERE)

Cette causerie n'a pu être présentée lors de notre réunion de mars ; la Maison des Associations de Chamalières ayant été fermée en raison des mesures gouvernementales prises face au covid-19. Cette causerie sera évoquée lors d'une prochaine réunion.

Sous Napoléon III, puis au cours de la 3^ème République, la France veut étendre son empire colonial en Indochine, péninsule du continent asiatique. En janvier 1875, une banque fut créée, la Banque de l'Indochine avec le privilège de l’émission de la monnaie pour les colonies françaises d'Asie, du Pacifique où elle ouvrira des succursales (Saigon, Hanoï..) et même à Vladivostock en 1919.

Dès 1875, la Banque de France émet 3 sortes de billets, de 5, de 20 et de 100 en piastres et non en francs qu'elle livre au siège de la Banque de l’Indochine. Et jusqu’en 1939, les billets mis en circulation par la Banque d’Indochine sont fabriqués par la Banque de France.

Les billets qui nous intéressent sont ceux émis par la BDF entre les 2 guerres : 1, 5, 20, 100 et 500 piastres. Et ils ont un air de famille avec les billets émis en métropole.

(Extrait de la causerie rédigée par Monique FOUILLOUX)

Une traite est un mode de paiement utilisé par les collectivités publiques pour payer leurs créanciers. Aucun exemplaire de traite du Trésor Public à destination des départements en métropole ne semble connu.

Celles émises pour les colonies françaises sont de 3 types : celles de la Marine Impériale, celles du service de l'Armée Française pour le Mexique et Madagascar, celles du service des Colonies pour les Antilles, la Guyane, les territoires africains, les terres américaines, le Pacifique et des terres de l'Asie.

Toutes ces traites ont été émises en quantité plus restreinte que ne le laisse supposer leurs numéros.

Type 1

Type 4

(Extrait de la causerie rédigée par Jacques DUTANG)

Cette causerie, présentée en vidéo projection (83 diapositives)retrace un peu d’histoire du papier-monnaie et de la BDF. Elle présente, par ordre chronologique les billets de banque de la BDF avec leurs caractéristiques, leur symbolique, et pour certains leurs particularités (100 F L.O.M., 1000 F Déméter, 20 F Pêcheur….).

Le papier-monnaie a sans doute été inventé par les négociants en thé chinois au début du 7^ème siècle, pour régler de grosses transactions, évitant ainsi le transport d’espèces métalliques, précieuses et lourdes. L’un des plus anciens billets de banque connu dans le monde provient de Chine et date du 14^ème siècle. En France, plusieurs tentatives : les billets de Monnoye, de l’Estat, de Law, de la Caisse d’Escompte, les assignats. En janvier 1800, Bonaparte crée la BANQUE DE FRANCE, institution privée, garantie par l’Etat qui va prendre en charge l’émission du papier-monnaie français. A partir de 1808, elle ouvre des succursales en province. En 1946, elle est nationalisée par le Général de Gaulle.

De 1800 à l’arrivée de l’Euro, c’est plus de 100 types de billets libellés en francs qui seront émis, plus de nombreux billets pour d'autres pays.

(Extrait de la causerie rédigée par Monique FOUILLOUX et Yves JEREMIE)

« Les billets avec le numéro d’ordre 000 ont été retirés de la circulation pour ne pas les confondre avec les spécimens » Cette affirmation couramment répandue est-elle MYTHE ou REALITE ?

A ce jour, 104 de ces billets sont répertoriés et concernent 24 types de la BDF.

Le numéro de contrôle d’un billet 000 vient entre le 999 de la même lettre et le 001 de la lettre suivante. Il devrait porter le numéro 1000 mais le numéroteur utilisé à l’impression ne comportait que trois roulettes.

Pour un billet à trois chiffres, on a une chance sur 1000 de voir apparaitre un 000.

Trois billets sont connus en numéro 00 000 (deux 500F Pascal) et 000 000 (un 200F Montesquieu) …. Une chance sur un million pour le 200F. Ces trois billets ont certainement échappé au contrôle.

(Extrait de la causerie rédigée par Jacques DUTANG)

La Révolution d'octobre 1917 en Russie renversa le Tsar Nicolas II et mit au pouvoir le bolchévisme. En août 1918, une intervention alliée est décidée pour soutenir les "Russes Blancs" contre-révolutionnaires en Sibérie. Le financement et l'entretien des troupes françaises se posèrent. La France ouvrira une agence de la Banque de l'Indochine à Vladisvostok . Le problème d'une nouvelle monnaie se pose face aux 2 catégories de roubles en circulation (le rouble Romanov, celui du Tsar, et le rouble Kerensky, celui du gouvernement provisoire bolchévique). Les dirigeants français cherchent donc une monnaie fiable qui pourrait être utilisée à la place des roubles. C'est le rouble BIC (Banque de l'Indochine) ayant une contre-valeur fixe de 60 centimes de franc français. 300 millions de roubles sont prévus. Mais la situation politique en Russie évolue, les Russes Blancs sont défaits dans le centre du pays. La mise en circulation de ces roubles BIC est retardée et le projet sera abandonné le 27 novembre 1919.

(Extrait de la causerie rédigée par Yves JEREMIE)